Bonjour à tous, on ne peut pas dire que je sois très loquace sur ce blog depuis maintenant de nombreux mois. Il est temps de remédier à cela. Pourquoi ? Tout simplement parce que mon nouveau court-métrage « En bas de l’échelle » est bel et bien fini. Et la projection d’hier au Cinéma du Dorat apparaît comme un heureux présage pour l’avenir du film.
En effet, hier soir avait lieu la première projection publique du court-métrage dans la région où le film a été tourné, le Limousin. Dans le cinéma du Dorat, que j’ai pas mal fréquenté pendant mes années collège, le film a été diffusé en présence d’une partie de l’équipe. En fait, ce sont surtout les comédiens locaux qui ont répondu présents pour cette première. Pierre-André Nicolas, Martine Doutey, Quentin Rigolet, Jeanne Lefort et Fabian Boussard étaient là pour représenter l’équipe artistique. Je suis juste un peu déçu que Jean-Paul Daniel, Philippe Labonne et Mathilde Cibot n’aient pas pu faire le déplacement. Heureusement, j’ai prévu une petite projection sur Limoges pour qu’ils puissent découvrir le film sur grand écran !
Et si je confiais un nouveau rôle à P.A ?
Revenons sur la soirée d’hier, en commençant par un petit flash-back :
A partir du moment où j’ai décidé de poser cette date pour la projection au cinéma du Dorat il y a un mois environ, la course a commencé. Faut dire que le film n’était même pas terminé ! Au moins, cette échéance nous a permis de passer la deuxième et de concrétiser ce projet qui traînait depuis maintenant trop longtemps pour d’obscures raisons sur lesquelles je ne m’étendrais pas ici.
Il a d’abord fallu envoyer les rushes du film en Belgique où l’on a réalisé un Scan pour repartir sur des images de qualité pour l’étalonnage (le télécinéma effectué au préalable avait été désastreux). Ensuite, une fois les nouveaux éléments récupérés en Belgique grâce à la participation de ma chef-of de luxe, j’ai nommé Karine Aulnette, nous avons pu enfin effectuer l’étalonnage tant attendu avec Christophe Legendre tandis qu’un plan problématique était confié à un spécialiste des effets spéciaux pour enlever … un insecte qui s’était malencontreusement incrusté sur un de mes plans pendant le tournage.
La course contre le temps continuait puisque l’étalonnage a eu lieu lundi et la projection s’annonçait six jours plus tard. L’étalonnage s’est plutôt très bien passé, même si on a du retravailler deux ou trois plans le lendemain, tandis qu’on attendait encore le fameux plan « sans insecte ».
Pendant ce temps-là, comme il faut bien avancer sur tout à la fois dans ces cas là, j’avais entrepris la folie de concevoir un dvd du film. Je peux vous dire que même si ça paraît simple, gérer tous les paramètres d’un dvd et se retrouver à fabriquer 100 dvds en trois jours dans une production somme toute artisanale relève du défi. Fabrication de jaquette, enregistrement d’une version commentée, mixage du making-of, tout était là pour alimenter le défi et me pousser Karine et moi à passer quelques nuits blanches pour être prêt à temps.
Karine en mode "projectionniste de luxe"
Et nous voici tous deux dans la cabine de projection du Cinéma du Dorat, bien fatigués, cherchant comment marche le vidéoprojecteur ancien de ce cinéma de province pour obtenir la meilleure qualité de projection possible. Je peux vous dire qu’à 17h30, soit 3 heures avant la projection, nous n’avions toujours pas de son sur le film et mes ongles commençaient à diminuer à vue d’œil à cause du stress provoqué par l’arrivée imminente des premiers spectateurs. Mais grâce à Karine, technicienne épatante qui n’abandonne jamais, nous avons finalement obtenu la configuration optimale à … 20h10, tandis que les spectateurs commençaient déjà à s’installer dans la salle. Ouf !
Ils étaient environ 200 à découvrir « En bas de l’échelle » hier. On n’est pas encore aux 20 millions de spectateurs mais c’est un début prometteur. Cette avant-première avait une saveur particulière, parce que je connaissais la plupart des spectateurs et que je tenais à montrer le film dans cette salle en premier. De mon ancienne institutrice de CE2 à Magalie (qui m’a inspiré à scène des poubelles) en passant par des amis de collège, des commerçants du coin, ou les gens qui avaient aidé le film à se faire, tout le monde était là, ou presque, pour regarder le film, un petit making-of, participer au débat et savourer le buffet concocté avec amour par toute ma famille (merci à eux pour leur aide précieuse dans l’organisation de cette projection).
Saurez-vous retrouver les spectateurs endormis ?
Pour ceux qui n’étaient pas présents, une séance de rattrapage devrait être organisée sur Limoges d’ici quelques temps (je vous tiendrais au courant sur ce blog).
Evidemment, j’organiserai également une projection parisienne, pour l’équipe et ceux qui veulent découvrir le film, mais il faut encore que je trouve une salle ! Si vous avez des idées, je suis preneur.
A très vite. Victor.
En bas de l'échelle, un film pour petits et grands !